Mairie de BRESSOLS
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Un peu d'histoire 

 

Les origines

Le nom Bressols pourrait venir du nom gaulois Brictus, successeur de l’évêque Saint-Martin de Tours, qui serait devenu brès (berceau) en occitan et auquel le suffixe –ol aurait été ajouté. Au cours du 19ème siècle, des fouilles archéologiques ont permis de trouver quelques silex taillés, des haches celtiques et des ruines de villas gallo-romaines.
Le nom de la ville peut aussi être rapproché de celui de la famille de Brazols, co-seigneur de la commune.

Co-seigneurie au Moyen-Age et à la Renaissance

Au Moyen Age, la seigneurie de Bressols dépendait de l’abbaye bénédictine de Saint-Théodard, fondée en 825 à Montauriol (Montauban). Au 18ème siècle, deux grandes familles protestantes se partageaient les terres. C’est l’héritière de l’une de ces deux familles, veuve Daliès, qui a été convoquée à l’assemblée de la noblesse (états généraux) à Toulouse en 1789.

La réforme

Les heurts entre Catholiques et Protestants ont conduits dès 1561 au saccage de l’église et à la construction d’un temple. Au siège de Montauban par Louis XIII ont succédé de nombreux affrontements dans la plaine du Tarn et notamment sur la commune. Bien avant la révocation de l’édit de Nantes, il ne restait plus que 5-6 familles huguenotes sur le territoire en 1675. Le temple a été détruit en 1680.

La révolution

Lors de la création des départements en 1790, Bressols est rattaché à la Haute-Garonne jusqu’en 1808, lors de la création du Tarn et Garonne par Napoléon.

19ème et 20ème siècles

Dès le 19ème siècle, Bressols a connu des évolutions progressives. A la première boîte aux lettres de 1830 succède un bureau de recette-distribution en 1884 puis un relais de Poste. Cette même année, est construite la gare de Bressols, sur la ligne Montauban-Saint Sulpice, qui a cessé toute activité en 1984. La commune a connu une forte progression démographique due notamment à une immigration italienne et espagnole importante. Cette hausse est encore plus importante dans les années 80 avec 1 666 habitants en 1982. En 1990, on compte 2 247 habitants, 2 663 en 1999 et 3 536 début 2010.

Les églises

L’église de Saint-Martin de Bressols apparaît pour la première fois dans les textes du 10ème siècle comme possession de l’abbaye de Saint-Théodard. Elle a été saccagée en décembre 1561 par les protestants et reconstruite entre 1647 et 1684, dédiée à la Nativité de Notre-Dame. L’église Saint-Jean de Brail, sans doute élevée à l’origine près de Moulis, était associée à celle de Bressols, tout en étant une paroisse distincte. Ruinée en 1622, elle a été reconstruite à la même époque que celle de Bressols, puis partiellement rénovée et agrandie un siècle plus tard. Elle a été desservie jusqu’en 1926.

Un faïencier à Bressols

Georges Charles était, selon un certificat, faïencier à Bressols. Il a financé la création d'une manufacture de faïence sur sa propriété familiale, située près de l'emplacement du lavoir public du Touron. Un plat en faïence émaillé, imitation Bernard Palissy, lui est attribué sur le catalogue de l'exposition archéologique de 1862.

 

La fête votive et sa cavalcade

En 1927, de jeunes gens se sont réunis un mardi soir, la fête votive terminée, pour poursuivre les festivités. Quelques villageois, parents musiciens se sont joints à eux et un petit orchestre est improvisé. Pour s'amuser d'avantage, ils ont décidé de se costumer de façon insolite. Tout ce bruit a évidemment alerté les habitants alentours. Les villageois décidèrent d'ajouter un jour de plus à la Fête de Bressols et de se retrouver l'année suivante. Des chars ont été construits pour cette 2e édition, la cavalcade était née. La guerre arrêta toutes réjouissances mais la création d'un comité des fêtes en 1946 a relancé la fête locale. Quatre jours de fête avec cavalcade nocturne le mardi sont annoncés. Le succès est considérable pendant près de 40 ans. Dans les années 70, l'investissement financier étant devenu trop important et les passions s'essoufflant, la fête s'est terminée le lundi.

Le lavoir du Touron

Le Lavoir du Touron date de 1850. Les deux bassins du lavoir du Touron s’abritent sous une toiture en boiseries anciennes. Les femmes venaient, à l’époque, y laver le linge, notamment le lundi matin, rendez-vous de toutes les discussions de quartier. L’ancien faïencier de Bressols y puisait l’eau pour travailler ses créations en terre. Une plaque commémorant la terrible crue de 1930 est apposée sur l’un des deux bassins.